CHISSEAUX
Arrondissement de Tours
Canton de Bléré
Superficie : 1180ha
Population 2014 : 644 habitants
Habitants : les chisseaussois
Cours d’eau : le Cher
Chisseaux, l’une des localités les plus anciennes de Touraine, est mentionné par Grégoire de Tours dès le VIè siècle dans son Histoire des Francs, sous le nom de « Cisomagus » ou « Cisomagensis vicus », forme qui, beaucoup plus tard, aboutira à Chissiau (1209), à Chisseau. Puis au milieu du XVIIe siècle, à la forme actuelle, par l’adjonction du X.
Un atelier Monétaire y est établi dès l’époque mérovingienne. Grâce à son emplacement géographique , La bourgade est un centre d’échanges dès l’Antiquité. Différents vestiges romains, dont les restes d’un aqueduc (rue du Haut Bourg jusqu’à la place Charles d’Orléans) se trouvent sur le Territoire de Chisseaux.
Du Moyen Âge subsistent deux souterrrains refuges découverts aux lieux-dits le Grand- Noyer (en bas de la Buissonnière) et les Besnarderies (entre la rue des Justices et la voie communale de Chisseaux à Chissay en Touraine).
La seigneurie de Chisseaux appartient au XVIe siècle à Jacques Bérard, puis successivement à Antoine et Guillaume Bohier. Le fief, racheté par Adam de Hodon, est cédé en 1555 à Diane de Poitiers qui le réunit deux ans plus tard à la châtellerie de Chenonceau et ce jusqu’à la Révolution.
La paroisse de Chisseaux est selon la tradition l’une des six paroisses de Touraine créées par Saint Martin à la fin du IVe siècle. La commune, d’abord traversée par un chemin gaulois puis par la voie romaine Tours-Bourges, devenue l’axe Nantes-Lyon, est pourvue en 1840 d’une écluse sur la rive droite du Cher et à la même époque, d’une gare qu’elle partage avec Chenonceaux.
Une fonderie d’alliages légers existe depuis le début du XXe siècle, lointaine héritière d’une probable activité métallurgique que rappellent les lieux-dits les Ferrandes et le Fourneau (zone boisée située entre la Bécasserie et la Drolinière).


